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LE CORPS, CE PEAU-ÈME

Si ce sont tout d’abord les images d’un corps humain tout à tour exhibé ou dissimulé qui attirent l’attention dans les œuvres, nous comprenons rapidement que le rapport entre le sujet, le corps et le poème établit une relation triangulaire de nature à la fois fusionnelle et conflictuelle.

En effet, la poésie des œuvres d’artistes offre une riche palette de représentations diverses du corps physique et métaphorique qui favorise une approche multilatérale dans laquelle se mêlent les arts.

Les peintures poétiques des artistes permettent à la fois de réfléchir et de remettre en cause non seulement la copropriété et l’identité du sujet mais aussi ses sentiments et ses regards. C’est pourquoi les corps sont parfois morcelés, l’étranger, ce corps extérieur, est exploré, disséqué. Il est rejeté, déconstruit, nié. Cependant il est aussi à l’origine de la démarche de la peinture puisqu’il est omniprésent à travers les toiles tout en s’inscrivant dans le corps de l’œuvre dès la première toile d’Alireza shojaian, dont l’occurrence inaugurale introduit la cartographie ; tatouant la carte-corps et la caresse.

Puis dans les œuvres de Clément Louis le sujet nous raconte ses propres histoires et ses expériences.

Si nous choisissons d’analyser principalement l’œuvre poétique de Morteza Khosravi, des corps des femmes nous amènent dans un univers des couleurs et des formes douces tout en gardant sa touche poétique.

Les corps présentés dans cette exposition sont des corps politisés. Clément Louis et Alireza Shojaian, dans leurs portraits, représentent la communauté queer et défendent leurs droits. Morteza Khosravi, artiste iranien basé à Téhéran, peint des femmes mettant en avant le corps et la nudité ce qui est interdit en Iran.

Clément Louis

Alireza Shojaian

Morteza Khosravi

Du 18 mars au 29 avril 2023

Du mardi au samedi, 11:00-19:00

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